dimanche 29 novembre 2009

La meurtre d'un réfugié abkhaze à Moscou

La violence policière, quelle qu'elle soit et où quelle soit, n'est pas tolérable : Eduard Ghurtskaia (ედუარდ ღურწკაია), réfugié abkhaze à Moscou, en a fait les frais.

Oksana Boyko

C'était un lundi tard dans la soirée (1) à Moscou. Des jeunes, Eduard Ghurtskaia (ედუარდ ღურწკაია), 19 ans, et un ami, venaient juste de casser la croute dans un McDonald de Moscou, quand trois policiers (2) s'approchent pour contrôler leurs documents.

Ces officiers de police avaient déjà terminé leur vacation (3) et étaient souls. Ils portaient encore leur uniforme et leur matraque. Quelques minutes plus tard ils quittèrent la scène laissant Eduard Ghurtskaia se vider de son sang jusqu'à en mourir.

Des témoins oculaires ont dit que le jeune n'a même pas essayé de résister aux agents, il a seulement mis les bras autour de la tête.

Les autorités policières ont d'abord suggérer que les attaquants ne faisaient pas partie du corps de police mais ceux-ci n'étaient simplement que des civils habillés en policiers.

Mais quelques heures plus tard, trois policiers étaient arrêtés pour. Le jour suivant, leur commandant (4) était renvoyé pendant que le responsable de la police de Moscou présentait ses excuses à la famille du décédé.


Notes: (1) lundi 23 novembre 2009, vers 23:00 sur la Zelenodolskaya Ulitsa dans le district de Kuzminki à Moscou,
(2) les policiers Anvar Ibragimov, Alexei Chernikov et Viktor Kuznetsov,
(3) légalement un policier russe est toujours en service;
(4) le Colonel de Police, Vladimir Domashev, commandant du régiment, a été suspendu de ses fonctions.

Source: Tiré de l'article d'Oksana Boyko, To beat or not to beat?, sur RT, 27 novembre 2009, 21:21 (dernièrement accédé le 29 novembre 2009, 05:32). Traduction partim et notes de Jean Boris Urban.
Voir aussi RFERL, 24 novembre 2009, et ecore Iris Press, 24 novembre 2009, 12:40.

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