mardi 5 mai 2009

Mutineries à Mukhrovani: Mikheil Saakashvili (მიხეილ სააკაშვილი), s'adresse à la nation de Géorgie

Suite aux mutineries à la base de Mukhrovani, Mikheil Saakashvili (მიხეილ სააკაშვილი), Président de la Géorgie, s'adresse à la nation géorgienne.

Mikheil_Saakashvili (photo)Tbilisi, 5 mai 2009 (President of Georgia)

" Je voudrais m'adresser à vous au sujet des tentatives de créer le chaos dans les unités de Mukhrovani.

" Comme vous le savez des exercices militaires de l'OTAN ont été planifiés en Géorgie. De plus un sommet de l'Union Européenne sera organisé à Pragues [en république de Tchèquie] les 7 et 8 mai 2009. La Géorgie compte y signer l'Accord de Partenariat Oriental.

" Ce premier évènement est important et symbolique. Depuis l'agression de la Russie, en effet, l'OTAN entend prendre des mesures [de protection] du territoire de la Géorgie.

" Le second évènement est aussi très important au niveau politique, et même d'une importance historique. Pour la première fois, en effet, la Géorgie se dotte d'une relation institutionnelle avec l'Union Européenne, notre partenaire naturel, dans le domaine de notre futur politique, social et économique.

[...]

" Vous savez que depuis quelques semaines la Fédération de Russie a augmenté la présence [de ses troupes militaires] dans les territoires occupés de la Géorgie. Sans aucun doute, il s'agit ici d'une réelle provocation et aussi une escalation dangereuse. Les comploteurs comptaient sur une probalité de protestions de masse dans le centre de la capitale de la Géorgie. Ou bien comptaient-ils sur des types variés de résistance contre la souveraineté de la Géorgie, sa liberté, son indépendance, et sur une opposition à l'intégration de la Géorgie dans l'alliance Euro-Atlantique.

" Vous avez vu, mes chers compatriotes, que le gouvernement a montré un restreinte maximale [pendant les protestations] de façon à ne donner aucun prétexte aux ennemis de la Géorgie. Nous avons même agi d'une façon dont beaucoup de pays ne réagiraient pas ainsi, ni ne toléraient cela. Nous continuons de penser que le seul moyen de sortir de cette crise [politique] est au moyen d'un dialogue. Nous n'avons pas fait cas de provocations à Tbisi ou dans d'autres endroits de la Géorgie. Je voudrais, à nouveau, remercier les responsables des forces politiques et veux réaffirmer notre volonté de dialogue...

" Notre histoire regorge d'exemples de trahisons, de rébellions, de collaboration avec des forces extérieures et de tentatives de destructions de notre "forteresse". Aujourd'hui personne ne pourra détruire notre "forteresse" de l'intérieur.

" Nous, et moi personnellement en tant que Président [de la Géorgie] et Commandant-en-chef, agirons avec une grande responsabilité face à l'histoire de notre pays, face à la sécurité de nos concitoyens, et face à la liberté et démocratie de nos institutions.


Source: President of Georgia, 5 mai 2009, 16:00. Traduction partim de Jean boris Urban.

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