
" Après l"évacuation de l'archevêque de Nikozi, les troupes russes ont bombardé sa résidence (datée du 10/11e siècle). Un témoin oculaire a confimé le rapport qui est venu du village de Nikozi et qui rapporte que :
Il y a une église diocésaine dans notre village. Hier, quand je m'y suis rendu, j'ai trouvé l'évêque Isaia et sa congrégation en prière. Le bombardement a commencé à ce moment-là. Le monastère a été touché. l'évêque a du évacuer sa congrégation. On avons fait le chemin à pieds. J'ai demandé à ma mère de nous suivre lentement, à pieds. Elle a dit qu'elle ne pouvait pas. Je l'ai embrassée puis lui ai dit "Maman, advienne que pourra"


Nous avons fait plusieurs villages à pieds. L'évêque a contacté le curé Andria, qui est venu avec son minibus de Gori. Seuls l'évêque et le prêtre Antoni sont resté sur place. Ils ont dit 'nous ne pouvons pas quitter maintenant'. Et ils y sont retourné sous le feu. Ils y sont même encore aujourd'hui. Nous, nous sommes partis. Je pouvais imaginer beaucoup de choses, mais pas le bombardement d'une église orthodoxe. "
Simon
Nikozi, Géorgie

Source photographique: Eglise de Nikozi church, fondée par le roi Vakhtang Gorgasali (447-522 A.C.), (c) Maka Eradze, Nikozi, Georgie, 5 septembre 2008
Témoignage de Simon, Village de Nikozi sur ireport.com
traduction française de Jean Boris Urban
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire